Publié dans Economie

Administration - Renforcement du contrôle des dépenses publiques

Publié le lundi, 18 juillet 2022

Pour montrer la transparence, le module « Demande d’autorisation d’engagement » vient d’être lancé hier à Anosy par le ministère de l’Economie et des Finances. Le but étant de continuer vers la modernisation de l’administration publique et contribuer à la performance de l’exécution budgétaire en général et dans la mise en œuvre du Projet d’investissement public (PIP) en particulier sur le Système intégré informatisé de la gestion des finances publiques (SIIGFP). Ce processus a connu diverses étapes de consultation, de mises à jour et de validations jusqu’à son adoption en Conseil des ministres au mois de mars dernier.

Actuellement, le déploiement du module sur le SIIGFP est effectif. Ainsi, le lancement visait à informer toutes les parties prenantes, que ce soit les usagers directs dont l’ordonnateur, ministre, vérificateur auprès de la Primature, Premier ministre, vérificateur auprès de la Présidence, Président de la République ou les bénéficiaires du système sur son utilité et ses avantages comme le renforcement de mesure de contrôle des dépenses publiques, et l’accélération dans le traitement des dossiers administratifs. Tous les ministères et institutions devront utiliser le module à compter du mois d’août prochain. Les dispositifs d’accompagnement mis en place dans le cadre de son opérationnalisation, à savoir la circulation d’exécution, le support d’information et d’initiation leur ont été remis. Une séance de simulation liée à son utilisation a également lieu lors de ce lancement officiel pour les hautes autorités. A noter que ce module concerne les dépenses supérieures à 200 millions d’ariary et les transferts des subventions vers les Etablissements publics nationaux (EPN).

Performance

L’objectif principal est d’améliorer la performance, la cohérence, la transparence et la compétence interne de l’administration par l’informatisation des activités de tous les services administratifs, tant au niveau central qu’au niveau décentralisé. En effet, l’administration électronique vise à moderniser l’administration tant sur le plan organisationnel que sur le plan des procédures et des mécanismes d’échange d’informations, à promouvoir l’accès à l’information des citoyens sur leurs droits et devoirs dans les domaines variés de la santé, de l’éducation, de l’assainissement et d’autres prestations de base des services publics de manière à pouvoir entre autres lutter contre la corruption. De plus, cela permettra d’assurer la transparence des informations, des décisions et des actions de l’Etat et des collectivités territoriales. 

Le programme a, en conséquence, pour ambition de convaincre le citoyen que l’e-gouvernance réduit les coûts de fonctionnement. Il facilite la prise de décision car les informations sont traitées et disponibles en permanence et en temps réel. Le programme renforce également l’efficacité et la transparence. En effet, chaque agent de l’Etat et citoyen peut accéder aux informations nécessaires à la vie citoyenne. La disponibilité permanente des informations augmente la performance du système administratif et de ses agents et facilite l’accès aux services de l’Etat pour les citoyens, entreprises et acteurs sociaux. Tout citoyen comme tout acteur du développement est traité sur le même pied d’égalité en tant qu’administré pouvant en bénéficier.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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